Le confinement a du bon

Je sais qu’en lisant ce titre, beaucoup d’entre vous se sont dit « Elle se fout de moi celle-là ? » Mais non, je suis très sérieuse ! Aujourd’hui, je veux vous donner dix raisons positives d’être confinés. À l’aube de la cinquième semaine, c’est difficile pour tout le monde, on attend avec impatience le discours du président ce soir en espérant qu’il nous annonce une date de fin, mais on sait tous qu’on ne sortira pas demain, alors si on essayait de voir du positif et de tirer tout les bons cotés de cette période un peu spéciale ? J’ai tendance à toujours vouloir voir la coupe à moitié pleine, je crois que c’est le meilleur moyen de ne pas déprimer de rester chez soi.

1. Du temps pour soi

On se plaint toujours de ne pas avoir le temps, mais là, on l’a ! Le temps pour soi se traduit de différentes manières en fonction de chacun : faire du sport, prendre soin de sa peau, faire une cure de sébum, écrire un livre, se lancer dans un nouveau projet, dormir plus, ne rien faire… Peu importe ce que vous aimez faire quand vous êtes seuls avec vous-même, ce qui compte c’est d’apprendre à le faire et à vous aimer. On a tous ce fameux problème de confiance en nous, c’est le moment d’essayer de le régler !

2. Un corps plus sain

Visiblement, tout le monde a découvert le sport et le fait de cuisiner soi-même pendant ce confinement, donc forcément, notre corps nous remercie ! Même si vous cuisinez des burgers, ce sera forcément plus sain que ceux de chez McDo ou BurgerKing, donc vous pouvez continuer ! J’ai remarqué aussi dans mon entourage que la consommation d’alcool baissait (parce qu’il n’y a plus autant d’apéros et de soirées, même à distance) et surtout la consommation de cigarettes, on ne sort pas pour acheter un paquet de clopes alors qu’on est confinés. Ce n’est sûrement pas le cas de tout le monde mais si c’est le votre, bravo !

3. Des projets qui naissent

Visiblement, quand on a du temps on se lance dans de beaux projets, du moins on s’autorise à y réfléchir et à s’y pencher un peu plus. Ici, j’ai repris l’écriture de mon livre et on a construit tous les plans de notre future maison avec Arthur, plus qu’à trouver le terrain et l’argent pour faire construire ! (Donc c’est pas pour tout de suite mais ça nous a pris deux jours et on a kiffé). Je vois des gens qui se lancent dans la réalisation d’une nouvelle entreprise, d’un projet immobilier, dans l’écriture d’un livre… Peu importe, on a enfin le temps de réaliser ce qu’on rêvait de faire, il faut en profiter !

4. Encore plus de contact avec ses proches

On ne se voit plus, mais on s’appelle et au final, on a des nouvelles encore plus souvent. Ça me fait culpabiliser, je réalise que je n’appelais pas assez mes grands-parents mais au moins, aujourd’hui je le fais ! Je profite encore plus de mon amoureux, avec qui je suis confinée, j’appelle encore plus souvent les copines qui habitent loin, bien plus que je ne le faisais avant, alors qu’elles étaient aussi loin… Bref, ça nous a permis de nous rendre compte de la chance qu’on a d’être entourés et aimés et de prendre encore plus de nouvelles.

On pourrait aussi parler des voisins qu’on découvre d’un balcon à l’autre et avec qui on discute pendant des heures en hurlant pour s’entendre, alors qu’on n’avait jamais croisé ces gens et qu’on ne leur aurait pas dit plus que « bonjour » il y a encore deux mois.

5. Le télétravail, c’est génial

Dommage qu’on ait eu besoin d’une telle crise pour s’en rendre compte : le télétravail, c’est incroyable et ça n’existe pas encore assez en France. Mais aujourd’hui, on s’est rendu compte qu’on pouvait travailler aussi efficacement depuis chez soi, qu’on gagnait une heure de transports par jour, qu’on pouvait adapter nos horaires et profiter encore plus de nos familles. J’ose espérer que cette crise aura fait évoluer les mentalités à ce sujet et qu’elle permettra aux gens de travailler de plus en plus à distance dans le futur.

6. Les cours à distance, c’est possible !

Ça aussi, on a eu besoin de la crise pour s’en rendre compte. Je sais bien que ce n’est pas facile pour tout le monde, mais l’école à la maison, c’est possible. Pour un élève malade, c’est souvent compliqué à mettre en place, il paraît, mais on voit bien aujourd’hui que tout est possible. Depuis des années, quand je dis que je veux partir en tour du monde avec mes enfants et leur faire l’école à distance pendant un an, on me dit que ça ne pourra jamais être fait, j’espère que les gens ouvriront leurs esprits en voyant que le pays entier a su le faire.

7. Des tas de contenus depuis chez soi

On se plaint de ne jamais avoir le temps de lire, d’aller à des spectacles, au théâtre, à l’opéra… On a maintenant accès à tout ça gratuitement grâce à tous les organismes et entreprises qui nous proposent tout ce contenu à distance, et tout le temps devant nous pour le consommer. De même sur YouTube, Instagram, TikTok et tous les réseaux sociaux où tous les créateurs de contenus se démènent pour vous proposer un maximum de divertissement (j’espère que vous avez remarqué que je vous poste trois vidéos par semaine sur YouTube ahah).

8. Des économies

Il paraît. Bon, pas chez moi ! Parce que je n’ai pas l’habitude de sortir, que je vis chez moi toute l’année donc je mange toujours autant, je fais toujours autant de courses et finalement, ça ne change absolument rien. Mais si vous avez l’habitude d’aller dans les bars et au resto toutes les semaines, vous devez voir une sacrée différence ! (Ici on parle de positif mais j’ai une énorme pensée à tous les entrepreneurs qui, comme moi, voient leur chiffre d’affaire dégringoler et se demandent s’ils vont se remettre de cette crise)

9. Du tri et du ménage

C’est le moment : le grand ménage de printemps ! Visiblement tout le monde s’est lancé, les maisons n’ont jamais été si propres et rangées, on trie, on jette, on recycle, on range, on époussette, on frotte, on nettoie ! Je ne sais pas si c’est votre cas, ce n’est pas tellement le mien je dois dire, c’est propre chez moi, mais comme d’habitude finalement !

10. Pas de contamination

En restant à la maison, on ne propage pas le virus, on ne le chope pas non plus (si on ne l’a pas encore eu) mais surtout, on ne contamine personne de sensible. Parce que moi, je pense l’avoir déjà eu puisque j’ai été en contact avec plusieurs personnes testées positives, mais je suis visiblement porteur sain et je n’ai eu aucun symptôme (une mini crise d’asthme, ça ne compte même pas), ça ne veut pas dire que je n’aurais pas pu contaminer quelqu’un de sensible qui aurait pu mourir. Je ne suis pas sortie de chez moi depuis plus d’un mois, je le vis bien et je sais que tous ces malades dehors, ils ne le sont pas à cause de moi.