Où en sont mes rêves ?

Aujourd’hui, j’ai 26 ans. Je n’étais pas vraiment prête pour cet anniversaire qui me rapproche encore un peu de la trentaine, surtout parce que je n’ai pas pu fêter mes 25 ans l’année dernière, j’ai l’impression d’avoir sauté une année. Alors j’ai décidé de voir plutôt le positif et tout ce que j’ai réalisé jusqu’à maintenant, je crois que c’est le meilleur moyen de ne pas déprimer à cette idée !

Pour revenir sur mon dernier anniversaire, j’avais prévu de fêter mes 25 ans entourée de tous mes proches. Revenons même quelques années en arrière puisque l’idée germait dans mon esprit depuis quelques temps déjà. Je ne compte pas m’étaler sur le sujet, mais vous savez combien j’étais malheureuse lorsque j’étais célibataire. J’étais certaine de ne jamais me marier, alors que c’était mon plus grand rêve.

J’avais dit que puisque je ne pourrais jamais me marier, je voulais fêter mes 25 ans, mon quart de siècle en grand : je serais la reine de la soirée, je serais entourée de tous les gens que j’aime, je passerais une soirée incroyable. Ça, c’était le plan il y a au moins trois ans ! Et il y a deux ans et demi, j’ai rencontré l’homme qui a changé ma vie.

Mais j’ai quand même décidé de fêter mon anniversaire et de tout organiser. Je vous en avais parlé quelques fois, on devait être 80 personnes : ma (très grande) famille la plus proche et mes quelques amis. Du coup, je n’ai pas réellement fêté mon anniversaire en novembre dernier, parce que je voulais attendre le beau temps et le fêter au mois de mai avec tout le monde. Bon, 2020 oblige, j’ai dû annuler cette fête !

Me voilà quelques mois plus tard, le jour de mon anniversaire, j’ai toujours mes ballons 25 dans le placard et toute ma déco, mais je ne fêterai jamais mon vingt-cinquième anniversaire. Alors forcément, fêter le vingt-sixième en confinement, il y aurait eu de quoi déprimer un peu ! Hors de question, j’ai décidé de ne garder que le positif de ces dernières années et de me focaliser dessus.

Où est-ce que j'en suis à 26 ans ?

L’idée de cet article n’est évidemment pas de me vanter de quoi que ce soit ou de rappeler à d’autres que vous n’avez pas vécu la même chose que moi, vous avez aussi tous fait des choses que je n’ai pas faites et que j’aurais aimé faire, vous avez aussi vécu des moments bien plus joyeux que ceux que j’ai pu traverser, l’idée n’est pas de se comparer mais plutôt de voir le chemin déjà parcouru et d’en tirer tout le positif possible !

Professionnellement

Je suis à la tête de deux entreprises et je dirige ma vie toute seule, sans devoir rendre de comptes à personne, ça c’est complètement dingue ! Je ne pourrais pas dire comme beaucoup que j’ai toujours rêvé d’être entrepreneur, je n’en savais rien lorsque j’étais plus jeune. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. Je voulais être professeur des écoles, professeur d’allemand, interprète, chargée de communication… J’ai légèrement changé de bord pendant mes études mais alors j’ai pris un tournant à 360° quand je suis entrée dans la vie professionnelle !

Il y a trois ans, je travaillais comme chargée de communication pour quelqu’un d’autre, finalement j’ai tout plaqué un jour pour me lancer à mon compte à 100% et c’était la meilleure décision de ma vie. Vous imaginez, quand j’ai dû annoncer à mon entourage que je quittais tout pour créer du contenu en ligne ? Pour eux c’était plutôt « tu quittes un job sûr pour poster des photos sur instagram ??? »

Revenons encore quelques années en arrière, il y a huit ans quand je me suis lancée sur internet, mes proches n’étaient pas du tout derrière moi. Mes tous premiers abonnés se souviendront encore que j’ai même pris un appartement uniquement pour pouvoir continuer à filmer des vidéos parce que je n’avais pas le droit de filmer chez mes parents. J’étais investie, on peut le dire ! Finalement, ça paie, quand on voit que cinq ans plus tard, j’ai pu lâcher mon travail pour en vivre à temps plein !

Mais là encore, je crois que ce n’était pas vraiment compris par mon entourage. Déjà parce que pour la majorité, ce n’était pas vraiment du travail, mais aussi parce qu’ils ne comprenaient toujours pas que j’ai envie de vivre de ça et que ça me passionne autant. Je n’ai rien lâché, j’ai travaillé comme une acharnée, j’ai fini par faire entendre à tout mon entourage que mon travail en était vraiment un et que je méritais ce qui m’arrivait.

Ça n’a pas toujours été facile et encore moins suffisant. Alors que j’étais en master avec 39 heures de cours par semaine, je combinais quatre boulots à coté pour espérer toucher les deux bouts. Baby-sitting, ménage, secrétariat, community management, traduction, création de contenu, tournages des courses hippiques pour la télé…

Et puis alors le vrai tournant professionnel, il a été il y a un an environ pour moi. Cette année 2020 a été clé dans ma vie d’entrepreneur. J’étais déjà à mon compte, je me levais chaque jour avec le sourire pour faire des choses que j’aimais, mais j’avais parfois la pression de ne pas gagner assez d’argent, la peur que tout s’arrête, l’angoisse du mois suivant… J’ai eu envie de construire plus, de créer quelque chose qui me ressemble vraiment et qui me rende heureuse au quotidien tout en me permettant de vivre plus sereinement même sans revenir au salariat.

En janvier 2020, j’ai signé un contrat avec l’école MBway Angers, pour devenir intervenante et donner des cours à des étudiants en master et bachelor. Je leur enseigne le webmarketing et c’est tellement enrichissant et plaisant. Remontez quelques lignes plus haut, à la base, je voulais être prof. Finalement, j’ai changé le cours des choses et j’y reviens quand même, mais en faisant plein d’autres choses à coté !

J’ai aussi commencé à me développer beaucoup plus comme formatrice, je forme maintenant tous les mois de nouvelles entreprises à la communication digitale et principalement à Instagram. Je les forme, mais je les coache et les accompagne aussi, c’est tellement gratifiant de pouvoir aider des chefs d’entreprise, des personnes qualifiées qui croient en moi et me font confiance pour les aider à développer leur business…

Et puis depuis peu, je suis directrice générale. Nous avons créé il y a quelques mois notre petit bébé : Laiko. Quelle fierté d’avoir créé une offre qui me ressemble tant, qui aide et accompagne les entreprises, qui plaît à nos clients, qui change de ce qu’on voit ailleurs… Je suis si fière de moi, de nous, de Laiko, de tout ce qu’on a su imaginer et mettre en application. Je suis si fière quand je vois les résultats et les retours de nos clients. Et je crois qu’à 26 ans, être enfin fière de soi, c’est important !

Relationnellement

Honnêtement, j’en ai bavé en 26 ans, sûrement plus que d’autres dans leur vie entière. Mais j’ai surtout énormément appris. Appris déjà, que je n’avais pas besoin d’être très entourée, qu’être entourée des bonnes personnes suffit. Oui, on me l’a toujours dit, mais ça n’a pas toujours été si simple à entendre et comprendre. 

J’ai encore en tête la petite fille au collège qui ne savait pas à qui faire confiance et faisait donc confiance aux mauvaises personnes. Celle qui était trop maigre, trop petite, trop plate, trop intelligente, qui avait de trop bonnes notes, qui vivait trop à la campagne, qui était passionnée de clarinette, qui n’avait pas le droit de se maquiller, qui n’avait pas de téléphone, qui n’avait pas encore ses règles… Bref, j’étais tout ça à la fois, j’étais celle qui sortait toujours des cases et qui n’avait pas vraiment d’amis. Celle qui ne mangeait plus à la cantine et s’enfermait dans les toilettes pendant toute la pause pour éviter de croiser des gens et d’être moquée pour une de toutes ces raisons.

Presque quinze ans plus tard, je me rends compte à quel point c’est bête. J’étais trop petite, je suis aujourd’hui plus grande que la majorité de celles qui se moquaient, j’étais trop intello, mais aujourd’hui j’ai monté deux entreprises et ça valait bien le coup d’avoir de bonnes notes et d’écouter à l’école. Je n’avais pas encore mes règles, aujourd’hui je comprends que c’était une chance parce que ça ne fait plaisir à personne, cette période rouge. J’avais de petits seins, je les ai toujours et ils sont super mignons, je peux dormir sur le ventre et courir sans soutien-gorge. Aujourd’hui, je réalise combien c’était ridicule et méchant de la part de mes camarades. Mais c’était l’âge qui voulait ça. 

Alors je n’avais pas vraiment d’amis, pas de vrais amis en tout cas. Et quand je suis arrivée au lycée, que des gens se sont intéressés à moi parce qu’ils ne me connaissaient pas, j’ai fait un peu vite confiance heureuse de trouver des gens qui m’appréciaient. Ou je le croyais en tout cas. C’était cette période où pour être aimée, tu dois faire comme les autres. Je n’étais même plus moi, je m’habillais comme mes copines, je me maquillais comme elles alors que ma mère me suppliait d’arrêter d’abimer ma jolie peau avec des produits atroces…

Bref, ce n’est pas là non plus que je me suis fait des amis. Enfin si, des garçons. Du collège et du lycée, je n’ai gardé que mes amis mecs. Ceux qui ne se prennent pas la tête, ceux à qui on peut tout dire sans jugement et qu’on fait rire sans devenir quelqu’un d’autre.

Alors imaginez, quand je suis arrivée à la fac et que j’ai décidé de me lancer sur YouTube. Je remets le contexte, on était en 2012. C’était la honte de s’afficher sur internet parce que personne ne le faisait encore vraiment. Je pensais qu’il faudrait des mois aux gens pour le découvrir, je n’en avais parlé à personne. Mais au bout de deux jours, mes vidéos tournaient sur les comptes Facebook de tous les gens de mon lycée et dans la fac. D’ailleurs, à ce moment j’ai tout supprimé. Et je n’ai repris vraiment qu’en février 2013. Je crois que très peu d’entre vous n’étaient au courant de ça, puisque je dis toujours que mon anniversaire sur les réseaux est en février, en réalité il est le 20 novembre, c’était la date de ma toute première vidéo sur YouTube. 

J’ai continué, alors que personne ne croyait en moi (à part vous) et que beaucoup se moquaient. Ce n’était pas facile et je pense que ça m’a fermée encore plus, j’ai eu encore plus de mal à faire confiance aux gens. J’ai d’ailleurs rencontré des personnes qui faisaient la même chose que moi sur YouTube (les vrais se rappelleront ahah) et là, j’ai cru pouvoir faire confiance être comprise. Mais même sur Internet, on tombe sur de mauvaises personnes et j’ai encore souffert. 

Bref, amicalement ça n’a jamais été simple. J’ai toujours été un peu seule, peu entourée, toujours été celle qui aime le plus et donne tout pour son entourage sans ne rien recevoir en retour. Celle qui espère seulement garder quelqu’un dans sa vie. J’ai toujours un pincement au coeur quand certaines d’entre vous me disent qu’elles adoreraient m’avoir comme amie. Parce que si vous saviez le nombre de personnes qui n’en ont pas voulu et pour qui j’aurais tout donné, je ne suis pas sûre que ce soit une place que vous vouliez. 

Parlons d’amour aussi. J’ai connu mon premier amour à 16 ans et j’étais très heureuse avec lui. La rupture a été très difficile de mon coté, il m’a fallu deux ans pour me remettre, mais il y avait eu de l’amour. Après par contre, j’ai enchaîné les sales histoires. Deux surtout. Il y a eu le mec qui a duré des années par intermitence, quand il avait envie, qui jouait clairement avec mes sentiments. Et il y a eu mon agresseur, mon bourreau. Je ne vais pas trop revenir sur le sujet parce que j’en ai beaucoup parlé, je suis sortie avec un manipulateur pervers narcissique  qui m’a brisée, violentée, violée et détruite pendant des mois. 

Ah oui, j’ai failli oublier, il y a aussi eu deux copines parties avec deux mecs auxquels j’étais fortement attachée, genre presque en relation et ça m’a brisée aussi. Je ne vous en ai jamais vraiment parlé, c’était trop douloureux et une fois de plus, c’était me rappeler qu’en amitié, je n’ai jamais été bien entourée.

Alors imaginez, après tout ça, le temps qu’il m’a fallu pour me reconstruire. Deux ans et demi. Sans pouvoir regarder un homme, sans pouvoir faire confiance, sans pouvoir imaginer me remettre avec quelqu’un. Mais mes projets de vie n’étaient pas envolés et mes rêves continuaient de vivre. J’ai fait une grossesse nerveuse parce que je rêvais d’être maman et que je pensais finir ma vie seule. Puis j’ai commencé à sérieusement me renseigner pour faire un bébé seule. 

Et j’ai rencontré Arthur. J’aurais pu m’arrêter à cette phrase tant elle veut dire. J’ai découvert qu’on pouvait m’aimer autant que j’étais capable de le faire, que finalement, peut-être que je méritais un peu d’amour aussi. J’ai appris à m’aimer moi aussi, parce que c’est comme ça que je peux l’aimer encore plus. Il est tout le contraire de ceux qui m’ont brisée, il est à l’écoute, il est présent, il est fier de moi, il m’aime pour qui je suis vraiment, il me fait passer avant le reste. Finalement, j’ai trouvé ce que je ne croyais plus exister, une relation réciproque et pleine d’amour.

J’ai enfin compris que tout était possible. J’ai même accepté de revoir mes rêves,  accepter que non, à 26 ans, je ne suis pas mariée et maman. Je n’ai pas encore tout construit, mais j’apprends à relativiser et faire les choses petit à petit. Parce que finalement, je préfère que ça arrive plus tard avec la bonne personne et de la meilleure manière possible.

Géographiquement

J’ai grandi et vécu 20 ans en Sarthe, à coté du Mans. Pendant des années, j’ai détesté cette ville, aujourd’hui, avec le recul, je sais pourquoi. C’est ici que j’ai connu la majeure partie des gens qui m’ont blessée, c’est ici que je me suis souvent sentie trop seule. Je ne pouvais plus y vivre, j’avais besoin de partir. Aujourd’hui, je me sens mieux quand je suis au Mans, je pense que c’est en partie parce que c’est là que j’ai rencontré mon amoureux. J’ai aussi fait de jolies rencontres professionnelles qui m’ont aidée à me sentir mieux dans ma peau et donc à plus aimer la ville et le département tout entier. 

J’ai pas mal voyagé, je crois que c’était notamment parce qu’ailleurs, j’oubliais un peu ce mal-être que j’avais. Dès le lycée, je suis partie trois mois en Allemagne durant mon année de seconde. En licence ensuite, je suis partie quelques mois en Angleterre pour y travailler, puis j’ai enchaîné par une année en Allemagne. Je suis rentrée en France me faire trahir et détruire un peu plus (si vous arrivez ici sans avoir lu les premiers paragraphes, vous ne comprenez rien, mais tout est au-dessus). 

Après avoir vécu la pire année de ma vie, avoir été internée en psychiatrie et avoir voulu quitter ce monde, j’ai eu besoin de partir loin pour me reconstruire. C’était en 2017, c’était la plus belle décision de ma vie. Je suis partie six mois en Indonésie. Souvent, on me demande pourquoi Bali a tant d’importance à mes yeux, c’est simplement l’endroit où j’ai pu renaître. 

En rentrant en France, j’ai rapidement trouvé du travail à Paris, j’ai pu construire une nouvelle vie et ça m’a fait du bien. Paris est une ville qui me va bien. J’aime l’effervescence, le fait de pouvoir sortir quand je veux, de trouver tout ce dont j’ai besoin à proximité. J’ai adoré y vivre, mais je savais que je n’y resterais pas toujours. Un jour, je retournerais en province pour y faire grandir mes enfants. 

Et puis quand j’ai rencontré Arthur, il partait vivre trois mois en Irlande avant de partir en Nouvelle-Zélande. Très vite, la relation à distance était difficile et je ne pouvais pas envisager d’être à 24h d’avion, avec 12h de décalage horaire, à l’autre bout du monde par apport à lui. Donc j’ai pris un visa, un billet et je suis partie vivre ma relation à 200% en Océanie.

Et aujourd’hui, je suis à Angers, la ville de mon coeur. C’est pourtant ici que j’ai vécu les pires moments de ma vie. Mais je m’y sens bien. Nous avons trouvé notre cocon avec mon amoureux et ça me rend tellement heureuse. Nous sommes en réalité un peu entre les deux villes : Angers et Le Mans. Arthur travaille au Mans et nous vivons à Angers. Au milieu des allers-retours et des visites chez nos parents pour éviter de faire trop de route, la routine est un peu bringuebalante mais ça nous ressemble : c’est à 1000 à l’heure !

Et si on fait un bilan ?

Wouah, je ne sais pas si j’avais prévu un jour de me dévoiler autant dans un article… Je crois que même les plus assidus depuis le début ont appris des choses… Vous avez devant vous l’article le plus personnel et complet à mon sujet du blog. En le relisant ,je me rends compte qu’il peut sonner un peu négatif mais ce n’était pas le but, bien au contraire… 

Je ne vous ai évidemment pas tout dit ici et surtout pas le pire, pourtant, on dirait déjà qu’il y a de quoi faire une série en plusieurs saisons. Mais aujourd’hui, à 26 ans, je crois que pour la première fois, je me sens à ma place dans ma vie. Je n’attends plus qu’on me dise que je fais bien ou qu’on est fier de moi, je ne suis plus à la recherche de l’approbation de mes proches. Je suis heureuse et fière de ce que je construis au quotidien. 

J’ai 26 ans, je suis à la tête de deux entreprises, je combine trois métiers qui me plaisent et me rendent heureuse chaque jour. Je me dis que les heures d’intérim, de service, de baby-sitting et tout le reste ont valu le coup. Ça m’a apporté des compétences dans de nombreux domaines et surtout, ça m’a permis de mesurer encore plus l’importance de faire un métier qu’on aime ! 

Je ne suis pas très entourée, mais j’ai gardé les personnes qui m’aiment vraiment et aujourd’hui je sais que je peux compter sur chacun de mes proches. Croyez-moi, ce tri n’a pas été facile, mais parfois il faut penser à plus long terme et s’éloigner des personnes qui ne nous aiment pas assez. Les gens qui restent aujourd’hui dans ma vie seront les mêmes dans dix ou vingt ans, je l’espère de tout mon coeur. 

J’ai tellement appris de toutes ces expériences, toutes ces souffrances, toutes ces trahisons, je suis si fière aujourd’hui de m’être relevée, d’avancer et d’être la personne que je rêvais de devenir, celle en qui personne ne croyait. Et ce qui me fait toujours rire, c’est de recevoir des messages des personnes qui m’ont tellement rabaissée par le passé et qui veulent aujourd’hui un coup de pub, un conseil pour monter leur boîte ou simplement me féliciter. J’ai toujours en tête chaque mot qui m’a blessée, chaque remarque qui m’a été faite. 

Je suis la fille la moins rancunière du monde, je pardonne tout et à tout le monde, mais ça me fait toujours sourire de voir le revirement des gens. Ça aussi, c’est une de mes plus belles leçons et je l’ai apprise grâce à toutes ces crasses qu’on m’a faites : en vouloir à quelqu’un, avoir de la haine pour quelqu’un, c’est finalement ne pas être passé à la suite. Je n’ai pas de temps à perdre à détester des gens ou à leur en vouloir, alors j’avance. Et c’est comme ça qu’aujourd’hui, je suis arrivée si loin. 

Alors à 26 ans, je n’ai pas fait tout ce que j’aurais rêvé quand j’étais petite : je ne suis pas très entourée, je n’ai plus vraiment d’amis d’enfance, je ne suis pas allée au bout de mes études, je ne suis pas prof, je ne suis pas maman, je ne suis pas en tour du onde avec mon mari et mes enfants… Mais j’ai accompli tellement, rencontré tellement de gens qui m’ont fait grandir, je suis reconnaissante de chaque épreuve que j’ai traversée et qui m’a rendue celle que je suis aujourd’hui.

Je m’excuse pour la longueur incroyable de cet article, j’avais besoin de confier beaucoup de choses et de faire un vrai bilan pour mes 26 ans. Il y a un an, je n’aurais pas pensé pouvoir dire une telle chose : je suis sincèrement heureuse et je me sens à ma place. J’ai perdu du temps avec des personnes, perdu des morceaux de moi avec d’autres, mais j’ai appris de chacune de mes erreurs. 

Alors aujourd’hui, je suis Albane, 26 ans, heureuse et épanouie. Exactement là où elle n’aurait jamais pu rêver être tant c’était au-delà de ses espérances. 

Si je dois résumer cet article en quelques mots (parce qu’il est à peine long) : croyez en vous, tout peut arriver et finalement, peut-être que changer ses rêves, les tordre un peu, ça vaut le coup !

Il m’a fallu 26 ans pour comprendre ça, peut-être que si vous êtes plus jeunes, ça pourra vous aider à le réaliser plus tôt.

 

LOVE YOU.

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merci d’avoir lu tout ça, tu es vraiment extraordinaire !

10 Commentaires

  1. Cyrielle Garrot
    13 novembre 2020 / 16 h 37 min

    Wahou!! Tu m’as émue et je me suis retrouvée dans tes mots !!! Très bel article ❤️❤️❤️

    • enabla
      Auteur / autrice
      18 novembre 2020 / 15 h 59 min

      Oh merci beaucoup ma belle ! ❤️❤️

  2. 10 novembre 2020 / 10 h 49 min

    Wouah. Je te suis depuis assez longtemps et pourtant j’ignorai quasiment tout de ce que tu as livré dans cet article.
    Je n’en doutais pas, mais tu peux le dire encore plus haut et fort que tu es fière de toi. C’est une belle revanche sur la vie !!

    • enabla
      Auteur / autrice
      12 novembre 2020 / 15 h 36 min

      Merci beaucoup pour ces mots ! Prends soin de toi surtout !

  3. Alice
    9 novembre 2020 / 18 h 52 min

    Pfiou … cet article .. j’en ai les larmes aux yeux! tu mérites tellement tout ça ! bravo, même si tu le sais très bien, tu n’as besoin de personne : tu es forte, indépendante et je vois que tu es pleinement heureuse et j’en suis ravie pour toi ma belle 🙂 je t’embrasse fort, prend soin de toi :* au plaisir de se rencontrer un jour (je ne désespère pas!)

    • enabla
      Auteur / autrice
      12 novembre 2020 / 15 h 36 min

      Merci beaucoup ma belle ! Tu es un amour, merci pour tout ! ET j’espère aussi te rencontrer un jour !

  4. Adeline
    9 novembre 2020 / 12 h 24 min

    Hello, super article qui dégage tellement d’authenticité et qui est si apaisant (malgré quelques histoires difficiles)!
    Continue de prendre soin de toi et d’être heureuse tu le mérites ! Et puis bien sûr une nouvelle fois je te souhaite un joyeux anniversaire ?

    • enabla
      Auteur / autrice
      9 novembre 2020 / 16 h 46 min

      Merci encore mille fois ma petite Adeline ! Tu es incroyable ❤️

  5. Énora
    9 novembre 2020 / 10 h 27 min

    Joyeux anniversaire Albane. Je te suis depuis de nombreuses années, j’étais tombée sur ta chaîne YouTube car je cherchais quelqu’un qui était passionnée par l’Allemagne! Depuis tout ce temps, il y a eu des changements, de l’évolution etc. Je me souviens même quand tu avais décidé de tout arrêter et quelle surprise quand, quelques mois plus tard, je t’ai vu réapparaître! Tu es l’une des rares personnes à qui je fais confiance les yeux fermées pour tes avis et partenariats (en témoigne ma tenue Oceans Appart que je porte alors que j’étais tellement réfractaire à cette marque haha). Je te souhaite plein de bonheur, de réussite et de joie. Encore joyeux anniversaire ?

    • enabla
      Auteur / autrice
      9 novembre 2020 / 16 h 45 min

      Merci beaucoup Enora, d’avoir été là depuis si longtemps et de l’être toujours, de me poster ce petit commentaire ! Je te souhaite tout le bonheur du monde ! Prends soin de toi ❤️

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