Vous n’avez pas pu passer à coté de l’info : la planète va mal et a besoin de nous. Le confinement a permis à beaucoup de prendre conscience qu’on pouvait tous avoir nos petits gestes et moi, il m’a permis de me dire que je pouvais aussi en parler. Non pas que je n’ai jamais rien fait, mais je ne l’ai jamais partagé. Sur les réseaux sociaux, il est difficile d’aborder de tels sujets sans se faire lyncher parce qu’on ne fait pas assez ou parce qu’on fait trop, au contraire. Quoi qu’il arrive, c’est toujours compliqué d’aborder de tels sujets. J’ai toujours évité d’en parler pour cette raison mais aujourd’hui, je me dis que tant pis.
J’ai mis longtemps à me rendre compte de tout ce que je faisais déjà pour la planète, parce que finalement, j’ai été éduquée comme ça, j’ai grandi avec ces valeurs et que je n’imaginais pas que certains ne triaient pas leurs déchets, ne faisaient pas de compost, n’éteignaient pas l’eau en se brossant les dents ou en se savonnant… Bref, je n’avais pas conscience que ces petits gestes n’étaient pas acquis chez tout le monde et encore moins qu’ils faisaient attention à la planète. Je le faisais parce qu’on l’a toujours fait chez moi, c’est tout.
Je n’écris pas cet article aujourd’hui pour vous dire combien je suis géniale, je ne suis pas meilleure qu’une autre, mais pas moins bonne non plus. Je suis juste moi, j’essaie de faire des petits gestes à ma manière et je veux les partager avec vous pour vous inspirer si vous ne savez pas comment commencer. Je crois que ce qui compte n’est pas d’arrêter de vivre et de devenir extrémiste, il faut plutôt faire chacun un petit effort, parce que les petits gestes de millions de personnes auront plus d’impact que les grands changements de vie de dix personnes.
Dans la cuisine
ALIMENTATION
J’ai toujours bu l’eau du robinet, peu importe où j’habitais. Mais si celle de votre ville n’est pas bonne, vous pouvez y mettre un bâton de charbon pour la filtrer. On évite ainsi d’utiliser des bouteilles en plastique. J’ai aussi grandi dans une maison de campagne et ma maman avait (a toujours d’ailleurs) un potager de plus de 160m² donc je n’ai quasiment jamais acheté de fruits et légumes en grande surface. Ça permet de mieux manger mais évidemment, ce n’est pas toujours possible. Aujourd’hui, je préfère me tourner vers des producteurs locaux qui ne vendent pas plus cher qu’un supermarché mais proposent une qualité bien supérieure. J’ai récemment découvert Les paniers de Julia à Angers, et si vous venez de ma part, vous aurez votre panier de 4kg de fruits et légumes frais (de saison) pour seulement 10€.
Je mange toujours de la viande et je n’ai pas prévu d’arrêter. Mais j’en mange moins et surtout, j’évite d’acheter de la viande d’animaux élevés n’importe comment. Mon frère étant agriculteur, j’ai conscience de ce qui peut exister et je préfère faire confiance aux agriculteurs de la région pour me faire plaisir quand j’ai envie de viande.
ce que je ne mange pas
Je n’ai jamais fait de gaspillage, je ne sais pas rendre une assiette vide au restaurant, même si je n’ai plus faim ou que je n’aime pas. J’ai grandi dans l’idée qu’on ne peut pas laisser à manger dans son assiette. Bien sûr, ça m’arrive, chez moi, de ne pas tout manger d’un coup. J’évite le papier aluminium ou le film étirable et je privilégie une petite boîte réutilisable ou un bee-wrap pour emballer mes aliments et éviter qu’ils ne se perdent trop vite.
Pour ce qui est des déchets organiques, j’ai toujours grandi avec un composteur à la maison, actuellement nous n’en avons pas et ça me brise le coeur de devoir jeter mes épluchures de légumes dans la poubelle d’ordures ménagères. Du coup, on a investi dans un petit composteur qui arrive bientôt. Sinon, il y a le lombriposteur, j’ai beaucoup hésité entre les deux… Si vous connaissez, je veux bien votre avis !
Et pour tous les déchets non-alimentaires, je fais le tri. En réalité, actuellement, il n’y a quasiment que les déchets organiques dans ma poubelle, en attendant le composteur, mais ensuite, je pense qu’on n’aura plus rien à mettre dedans. Je trie absolument tous mes déchets parce que je l’ai toujours fait et que ça me briserait le coeur de jeter un carton ou du verre dans la poubelle domestique. Je sais bien que c’est une habitude à prendre mais je l’ai prise toute petite et ça me paraît impensable autrement. Arthur a vite pris le pli lorsqu’on a emménagé ensemble, on s’y fait bien !
Dans la SALLE DE BAIN
visage et corps
Je n’utilise plus de cotons depuis des années (sauf si j’ai besoin de dissolvant, parce que c’est plus compliqué), mais des cotons lavables et des serviettes en micro-fibre pour me nettoyer et rincer le visage. J’ai longtemps utilisé les shampoings solides, qui évitaient les déchets, mais j’avoue être revenue aux bouteilles classiques (je les recycle, au moins), j’utilise par contre du savon solide et je tente de temps en temps le dentifrice solide, même si ça ne me laisse pas la même sensation en bouche que le bon vieux tube qu’on connaît tous. J’ai reçu la box Aminima qui propose ces options zéro déchet. Dans la mesure du possible, j’essaie de limiter mes déchets et de rechercher des alternatives.
J’utilise aussi des produits les plus naturels possible, à la fois pour la planète mais aussi pour ma peau. J’aime énormément les huiles pour les cheveux ou le visage, j’utilise celles de My Mira, ce sont des huiles vierges qui apportent tous les bienfaits nécessaires à notre corps. Vous le savez, je reçois beaucoup de produits mais j’essaie de faire de plus en plus attention, je refuse régulièrement des colis si je n’ai pas besoin de nouveaux produits afin d’éviter de sur-encombrer ma salle de bain, mais surtout je fais attention à la composition des produits qu’on me propose avant de les accepter.
L’eau
Ça me paraît évident, mais je le précise au cas où, parce que je me suis rendue compte que ça ne l’était pas pour tout le monde : j’éteins l’eau quand je me brosse les dents et quand j’applique mon shampoing… J’ai découvert récemment que certains n’avaient pas encore ce réflexe et laissaient couler l’eau durant quelques minutes inutiles chaque jour. C’est peut-être votre cas parce que vous n’en aviez pas encore conscience, mais vous pourriez sauver des litres et des litres d’eau potable en coupant le robinet.
Les règles
Je n’en ai plus. Je suis sous implant depuis des années et je n’ai pas de règles, donc je suis tranquille à ce niveau. Mais l’année dernière, entre deux implants, j’ai eu de nouveau mes règles durant quelques mois, je me suis tout de suite orientée vers la cup. Je vous recommande vivement La Week’Up, une cup pliable 100% française, créée par une mancelle adorable (coucou Corinne, si tu passes par là) et emballée dans un étui biodégradable. Je n’ai jamais testé la culotte menstruelle, mais je crois que si j’avais de nouveau des règles, je tenterais de temps en temps.
épilation (ou rasage)
J’ai grandi avec l’épilateur électrique, jusqu’à l’année dernière où il m’a lâchée, il faut d’ailleurs absolument que je m’en rachète un mais j’hésite encore à faire l’épilation définitive… En attendant, je suis repassée au rasoir, c’est un réutilisable évidement que je garde depuis des années. La cire, c’est cool mais ça fait super mal et quand même quelques déchets (sauf si on supprime le papier qui permet de retirer la bande). Pour le visage, je suis à la pince à épiler et j’utilise le plus possible un ressort pour les lèvres, mais j’avoue retourner de temps en temps à la cire pour cette partie plutôt sensible parce que ça va plus vite.
Dans le dressing
les nouveautés
Je n’arrive toujours pas à me contenter de ce que j’ai dans mon dressing, pourtant immense. J’achète encore (de plus en plus rarement) en fast-fashion et j’en reçois toujours. Je sais que ce n’est pas la meilleure chose, mais après avoir été dans la galère financière durant des années, j’ai pris l’habitude de me tourner vers les petites robes à 10 ou 15€, parce que ça me convenait et que je pouvais en avoir plusieurs. Finalement, je les porte toujours 4-5 ans après, donc ce n’était pas si fast que ça !
Mais aujourd’hui, j’essaie, dans la mesure du possible, de me tourner au maximum vers des marques responsables et si possible, locales. Je profite de cet article pour vous parler de Leaflong, une marque angevine qui se lance (en pleine campagne sur Ulule d’ailleurs, c’est le moment de les soutenir). C’est Matéo, un angevin, qui a lancé ce projet : des vêtements responsables aux designs intemporels pour que justement, ils restent dans le temps. Avec Arthur, on a choisi le sweat unisexe, il est super confortable, en coton bio tout doux. Très bien taillé, il tombe bien à la fois sur les hommes et sur les femmes (c’est la même coupe, je porte du XS et Arthur du S) et les coutures ne bougent pas au lavage.
Le petit plus, c’est cette poche décorative amovible et donc interchangeable. Elle est 100% made in Angers à partir de chutes de tissus qui auraient été jetées (elles sont donc en édition limitée) et lorsque vous l’achetez, vous pouvez la mettre dans les deux sens pour avoir deux pulls différents grâce à ce petit effet qui change. Les poches sont également vendues à l’unité, ce qui permet de se faire plaisir (elles s’adaptent aux sweats mais aussi aux tee-shirts et sacs, donc vous pouvez jouer avec les couleurs facilement).
J’aime particulièrement les engagements de Leaflong et surtout leur transparence : on sait où sont produits les vêtements, combien ils coûtent à chacun et pourquoi ce prix nous est demandé, on a une vraie garantie sur la qualité du produit et je trouve ça très agréable. Si vous voulez remporter un sweat personnalisé, je vous invite à faire un tour sur mon compte instagram où un concours a lieu jusqu’à ce soir (20h).
*cet article a été rédigé en partenariat avec Leaflong.
LE TRI
Au-delà d’essayer de faire de plus en plus attention à ma consommation responsable et aux vêtements que j’achète dans le but qu’ils soient les plus durables possible, je fais régulièrement du tri. Je vends une grosse partie de mes vêtements sur Vinted, ce qui me permet de les proposer en seconde main, de les vendre moins cher et de ne pas encombrer mon armoire. J’essaie de le faire à chaque saison : un gros tri durant lequel je décide de ce que je garde (ce que j’aime et je porte vraiment), ce que je vends (ce qui est encore en bon état) ou ce que je donne (les vêtements plus abimés).
en extérieur
Les déplacements
Dans la mesure du possible, je me déplace à pied ou en transports en commun. Je prends rarement la voiture à Angers, je privilégie mes jambes : ça fait de l’exercice, ça permet de profiter de la ville et de ne pas polluer. Evidemment, c’est plus long et un peu énervant quand il pleut, mais avec un parapluie, ça passe ! Si vraiment c’est trop loin ou qu’il pleut trop, je prends généralement le bus. Je n’en ai pas besoin souvent donc j’ai un pass liberté qui me permet de ne payer que les trajets que je fais, je n’ai pas besoin d’un abonnement mensuel. Il y a aussi les vélos ou les trottinettes louées par la ville, mais pour l’instant je n’ai pas testé, j’aime bien marcher.
J’ai aussi longtemps été une adepte du covoiturage, je n’utilisais que blablacar pour aller en Allemagne lorsque j’y vivais, je l’utilisais souvent aussi lorsque je vivais à Paris et que je rentrais en Sarthe chez mes parents. Le train est une option assez chère mais ça évite de prendre la voiture aussi. Sinon, il y a les bus (type Flixbus) qui ne coûtent rien et permettent de se déplacer facilement de ville en ville (oubliez si vous voulez atteindre un petit village). Sinon, il y a toujours le stop !
ce que j’emmène avec moi
Dans la mesure du possible, j’essaie de toujours avoir une gourde avec moi, ça m’évite de devoir acheter une bouteille d’eau. J’essaie aussi d’avoir un tote-bag dans mon sac, si je peux, pour éviter les sacs en plastique des magasins si je me fais plaisir. Je sais que certains se promènent avec une paille en bambou ou en inox sur eux, de mon coté je préfère boire directement au verre. Les pailles en plastiques ont été abolies en France, donc plus besoin de les refuser (mais vous pouvez toujours dire non à une paille en carton et choisir de boire directement au verre). En Nouvelle-Zélande, on se promenait aussi souvent avec des couverts réutilisables, c’était plutôt pratique lorsqu’on devait improviser un repas, mais en France, ça m’arrive moins et je ne les ai pas dans mon sac.
Les courses alimentaires
J’en ai parlé un peu plus haut, je privilégie au maximum les producteurs locaux (viandes, fruits et légumes) et j’évite au maximum les emballages plastiques lorsque je vais en grande surface. Je prends mon tote bag ou mon sac de courses pour éviter de devoir en acheter un nouveau ou de prendre un sac plastique, je privilégie le vrac (c’est moins cher et meilleur pour la planète)…
Et vous, quels sont vos petits gestes pour la planète ? Je répète une fois de plus que cet article n’a pas pour but de faire culpabiliser qui que ce soit, plutôt de partager mes petites actions. Je ne suis pas parfaite, mais il n’est pas important d’être parfait et de passer de rien à tout du jour au lendemain. Ce qui compte, c’est que chacun fasse son pas pour la planète en prenant conscience de l’importance de nos petites actions, ensemble.
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6 Commentaires
Wow, tu fais plein de choses, c’est inspirant et la planète te remercie j’en suis sûre! Je dirais que ce que je fais principalement c’est que je mange vegan, mais j’utilise aussi une gourde réutilisable, des tote bags et j’utilise toujours les transports en commun. J’essaye également de faire mes cosmétiques moi-même – je n’ai pas acheté de déo depuis un an car je le fais moi-même. Je trouve que c’est plus efficace, meilleur pour la peau et pour la planète :))
Auteur / autrice
Oh je veux bien ta recette de déo ! Parce que j’ai jamais trouvé un truc qui me convienne vraiment donc ça m’intéresse !
Tu fais plein de choses c’est top ! Nous à la maison ça a été moins naturel on va dire parce que mes parents étaient pas habitués à ça mais depuis quelques années on fait des efforts. D’ailleurs si ça peut servir à quelqu’un, on utilise des carafes avec du charbon depuis quelques temps mais on vient de découvrir les perles Verts Moutons qui ont le même effet mais qui durent plus longtemps (10 ans) et qui ont pas besoin d’entretien contrairement au charbon.
Bref, merci pour ton article c’est important de parler de ça et j’espère que ça aidera quelques personnes à faire plus de gestes ?
Auteur / autrice
Ah super, je ne connais pas du tout mais c’est une bonne alternative en effet ! Ça aidera sûrement quelqu’un !
Prends soin de toi
Un super article ! J’ai appris beaucoup de chose et c’est vraiment motivant à en faire plus ! Si chacun faisait un peu, à son niveau, ça serait tellement énorme !
Prends soin de toi
Auteur / autrice
C’était exactement le but de mon article alors je suis contente ! Merci beaucoup ma belle