Mon premier recrutement

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J’ai franchi une nouvelle étape dans ma vie entrepreneuriale : mon premier recrutement. Ce n’était pas une mince affaire, j’ai envie de vous partager ça ! Si vous envisagez de faire grossir votre équipe, peut-être que cet article pourra vous aider.

Nous avons lancé Laiko en septembre dernier et nous avons la chance de voir notre projet évoluer suffisamment pour pouvoir nous permettre d’embaucher quelqu’un, mais surtout en avoir besoin. C’est évidemment une grande fierté, mais aussi une grande pression. Il faut choisir la bonne personne et ne pas se tromper sur notre sélection.

Quel type de contrat ?

La première question à se poser est celle-ci. Prendre quelqu’un, d’accord… Mais sous quel contrat ? De notre côté, nous nous sommes tournés vers l’alternance. La première raison, c’est l’envie de faire évoluer au sein de notre équipe un étudiant. L’alternance est selon moi (selon nous) la meilleure manière d’apprendre et de grandir. La pratique est nécessaire pour se former et nous souhaitons accompagner quelqu’un dans ce sens.

Evidemment, la deuxième raison est la même pour toutes les entreprises et cette année encore plus. Les alternants coûtent peu d’argent aux entreprises grâce aux aides fournies par les OPCO pour l’emploi d’une personne en apprentissage. Mais cette année encore, il y a également l’aide proposées aux entreprises pour l’embauche d’un alternant en crise sanitaire et économique. Nous avons fait nos calculs et discuté longuement avec notre expert-comptable pour nous assurer de ce qu’il nous fallait et de combien ça nous coûterait… Et on s’est lancés !

La rédaction de l'offre d'emploi

Nous n’avons pas posté notre offre partout, seulement sur Indeed (en version gratuite uniquement) et sur Linkedin sur nos différents profils. Nous n’avons absolument pas voulu dépenser d’argent sur les publications de nos annonces donc nous n’avons eu qu’une portée naturelle. Nos posts sur Linkedin ont été partagés près d’une cinquantaine de fois et notre annonce a eu beaucoup de visibilité. 

Pour la rédaction de l’annonce, nous avons simplement lu beaucoup d’annonces similaires et essayé de rédiger la nôtre en fonction. Nous l’avons faite relire par un ami RH et nous l’avons postée comme ça. Ce qui est important, c’est d’être précis sur le poste proposé et sur les missions attendues. Plus on donne de détails, plus on reçoit de candidatures intéressantes et optimisées. 

Le tri dans les candidatures

Ce n’est pas la partie la plus sympa du recrutement. En réalité, je ne sais pas s’il y a une partie vraiment sympa. Nous avons reçu plus de 100 candidatures en tout. Plusieurs écoles sont également venues vers nous et nous ont proposé de nouvelles candidatures. Il a fallu faire un premier tri sur les CV et lettres de motivation. Nous avions des critères de recrutement bien définis et qui étaient précisément indiqués dans l’offre. Nous avons donc immédiatement refusé les candidatures qui ne remplissaient pas ces critères. Nous avons finalement gardé une dizaine de candidats afin de leur proposer un entretien.

Durant toute cette phase de tri, nous avons pris le temps d’envoyer un mail à chaque candidat afin de lui répondre et de lui expliquer pourquoi il n’avait pas été sélectionné. Il était important pour nous de donner une réponse personnalisée à chaque personne afin de l’aider dans ses futures recherches. On sait trop bien ce que c’est que ne jamais avoir de réponse des entreprises dans lesquelles on postule et on ne voulait surtout pas infliger ça aux étudiants. C’est un travail énorme, mais ça nous ressemble plus.

Les entretiens

La période fun commence ! Nous avons fait tous nos entretiens en visio. C’est malheureusement toujours plus déstabilisant pour les candidats d’être derrière une caméra mais nous n’avions pas le choix et ça permet aussi de les voir. Pour nous, il était important d’avoir un candidat qui ait de l’expérience (stage ou alternance) et le sens des responsabilités. Mais ce n’était pas tout, parce que ça, on pouvait plus ou moins le voir sur le CV et dans la lettre de motivation… 

Mais ce qui comptait aussi par-dessus tout pour nous, c’était le feeling. Laiko est notre bébé et on veut faire entrer quelqu’un dans l’équipe qui croit autant en ce projet que nous et surtout avec qui on s’entende bien. On veut une vraie ambiance sympa dans l’équipe et c’est super important pour nous. 

La décision

Encore un moment très compliqué ! Après avoir rencontré une dizaine de candidats, il était temps de prendre une décision parce qu’on ne pouvait pas tous les prendre ! Evidemment, il y avait des candidats qui ne correspondaient pas : trop peu d’expérience, moins de feeling… Mais pour d’autres, c’était plus compliqué ! Il nous restait trois candidats en lice pour le poste.

Nous avons donc fait le choix d’appeler les entreprises dans lesquelles ils étaient en poste actuellement pour connaître leur avis sur le candidat. C’était assez rapide à faire et ça nous a permis de confirmer notre avis et de prendre notre décision. Par exemple, l’un des candidats nous a menti sur son expérience et cet appel à l’entreprise nous a permis de nous en rendre compte. 

On a la bonne personne !

Du moins, je crois et j’espère ! On a appelé la candidate pour lui annoncer cette bonne nouvelle, on s’est assurés qu’elle était toujours intéressée et c’était parti ! Et puis on a évidemment envoyé un message à chaque autre candidat pour lui expliquer les raisons pour lesquelles il n’avait pas été retenu. C’était important pour moi d’être claire et même pour certains, de leur partager quelques conseils pour les aider à trouver leur alternance rapidement. 

Les angoisses du recrutement

Si je dois faire un bilan, je qualifierais le recrutement d’angoissant. Je n’ai pas spécialement aimé cette expérience, mais c’était super enrichissant et j’ai (encore une fois) beaucoup appris. Ce qui est angoissant, c’est de laisser entrer quelqu’un dans l’équipe, même si c’est notre volonté. Laiko est notre bébé, on a tellement envie de développer ce projet correctement et on a évidemment peur de se tromper, que ça ne marche pas, de perdre de l’argent et de mettre notre entreprise en danger…

Et puis de notre côté, on travaille encore à la maison et justement, l’embauche nous oblige à prendre des bureaux. Donc c’est évidemment un stress supplémentaire et un truc en plus à gérer. Mais on est tellement contents que Laiko prenne cette tournure moins d’un an après ce lancement ! Donc on prend toutes ces expériences comme une nouvelle façon de grandir et d’apprendre ; c’est aussi ça, l’entrepreneuriat !

merci d’avoir lu tout ça, tu es vraiment extraordinaire !

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